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09/02/2014

Le blog : 6 ans déjà !

blog anniversaire,diététicienne gourmande,anti-régime,maigrir sans régime,gros,surpoids,minceur,comportement alimentaireEh oui, le 9 février 2008, j'écrivais le tout premier court billet sur ce blog (dont le thème "ne pas médicaliser l'alimentation" est toujours assez d'actualité d'ailleurs...). J'avais à peine réfléchi au nom "L'Art de manger", encore moins à l'adresse, typiquement peu descriptive et impossible à modifier... Mon idée était alors de faire connaître mon approche anti-régime, de partager des informations sur le comportement alimentaire... Je n'avais aucune idée d'où cela me mènerait...

Six ans et environ 1300 billets plus tard, courts ou longs, utiles ou futiles, je continue à écrire avec plaisir. Ce ne sont pas les sujets qui manquent, entre les lectures, les colloques, la cuisine, les repas, les rencontres, les échanges, les agacements, les recherches... mais plutôt le temps pour écrire : en 2008, je démarrais à peine mon activité et les consultations se comptaient sur les doigts d'une main les premiers temps. Elles sont, oh comme je m'en réjouis, beaucoup plus nombreuses maintenant. Je suis toujours aussi passionnée par ce métier et fascinée par la complexité de la relation à l'alimentation. J'apprécie toujours ce lieu de parole et de partage dont vous ne semblez pas vous lasser non plus. Parfois, j'ai l'impression que cela pourrait être plus structuré, avec des rubriques, des rendez-vous mais j'ai du mal avec les contraintes. Dites-moi si vous avez des envies particulières...

Et merci, merci mille fois de me lire, de commenter, de partager, de questionner. Et merci de continuer !

Beau dimanche !

Visuel © love_is_love - Fotolia.com

13/01/2014

Accro aux acronymes !

Eh oui, je l'avoue, je suis (un peu) accro aux acronymes (enfin, peut-être devrais-je parfois parler de sigles ou d'abréviations car un acronyme est censé être un mot en lui-même...). Après quelques années de pratique, je me suis en effet rendue compte que j'avais souvent recours à ces ensembles d'initiales. Dans tous les métiers, on utilise ces raccourcis, en prenant les initiales d'un ensemble de mots, pour gagner du temps, marquer les esprits, produire un son agréable.... Eh bien, je n'échappe pas à la règle !

La démarche 4 C, les 3 AS pour le grignotage, la diversité des corps avec les 3 M, les gourmandes BCBT, le RITE conticinien... J'ai aussi dans mes cartons un vrai acronyme cette fois, avec le mot SAVEURS, je vous en dirai peut-être plus un jour...

Je crois que cela m'amuse comme un jeu avec les mots, que je compte là-dessus parfois pour aider les personnes à prendre conscience de leur comportement et mémoriser un changement d'habitude, que cela permet aussi de clarifier quelques idées. Mais attention à ne pas trop simplifier ce qui est si compliqué, la relation à la nourriture et au corps.

Récemment, on en a même inventé un en consultation avec un patient : les 3 R. Ce patient que j'ai vu quelques fois, a bien retrouvé sa sensation de faim, sent parfois quand il est rassasié mais mange souvent trop vite pour cela, utilise parfois la nourriture pour se détendre et s'apaiser. Du coup, pour résumer les domaines sur lesquels on allait continuer à travailler, on parlé de ces 3 R : Ralentir-Rassasiement-Réconfort. 

Fotolia_©velusariot.jpg

Ralentir dans un café : pour se Rassasier ou se Réconforter avec un gâteau au chocolat ?

En revanche, surtout, OUBLIEZ les 4P, Pain-Pâtes-Patates-Pâtisserie, cette abréviation qu'on donne parfois dans les régimes pour diaboliser ces aliments. Non, non, non, je ne veux pas de ces 4P spécial PRIVATION ! Tous ces aliments sont à garder, à savourer et n'empêchent aucunement la Perte de Poids.

Alors, vous en pensez quoi de cette manie ? Ça vous amuse ou ça vous agace ? Vous avez des idées à me proposer ?

Visuel © velusariot - Fotolia.com

24/12/2013

Les consultations vues par... Nathalie

Les consultations, c'est fini pour 2013. Que de personnalités intéressantes, que de parcours différents... De temps en temps, je leur donne la parole. Et cela faisait un moment que je n'avais pas fait parler une de mes patientes. J'hésite parfois à les solliciter. Cette fois, Nathalie, venue d'abord pour soulager ses genoux de sportive de quelques kilos, a trouvé bien davantage dans le travail fait ensemble et en avait l'air vraiment ravie. 

diététicienne anti-régime,comportement alimentaire,mincir sans régime,maigrir sans régime,non aux régimes,accompagnement,aimer son corps,écouter son corpsNathalie répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne anti-régime. Réponses courtes mais qui vont à l'essentiel et je sais la sincérité joyeuse qui est derrière.

Trois questions à Nathalie, 31 ans, technicienne de laboratoire :

1. Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

"J'ai très bien vécu cet accompagnement, à chaque fois que j'ai eu des questions, Ariane était là pour m'apporter la réponse appropriée soit par un mot soit par un exercice".

2. Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

"Aujourd'hui je peux dire que j'aime mon corps et je l'écoute quand il me parle. Je me sens vraiment mieux dans mes baskets".

3. Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

"Aujourd'hui, je ne fais que 2 repas par jour car c'est ce qui me convient le mieux et j'ai réduit considérablement les quantités de mes assiettes.

 

Dessin © leszekglasner - Fotolia.com

21/11/2013

Des peurs alimentaires, vous en avez sûrement. On en a parlé au congrès du GROS

Le congrès du GROS la semaine dernière était consacré aux peurs alimentaires et c'était un article de Jean-Pierre Corbeau, sociologue de l'alimentation, qui avait donné l'idée de ce thème il y a quelques mois. Il a donc été le premier intervenant du congrès et nous a parlé de cinq peurs liées à la nourriture et du balancier entre les dimensions individuelle et collective de ces peurs selon les époques. Très intéressant !

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1. La peur du manque, ancestrale : la première priorité, c'est déjà d'être sûr d'avoir qu'on aura quelque chose à manger. Et cette peur est stimulante et créatrice de lien social car il est plus facile de se mettre à plusieurs pour chercher de la nourriture (pour chasser de grands mammifères à la préhistoire par exemple...). Etonnamment, cette peur archaïque liée à la survie de l'espèce et collective persiste dans notre société actuelle et devient individuelle même chez des personnes pour qui la nourriture abonde.

2. La peur de l'excès, soit tout le contraire ! Alors qu'à d'autres époques, l'excès était plutôt la marque des classes sociales supérieures, le mangeur hypermoderne ressent aujourd'hui le besoin de se surveiller et encore davantage les femmes urbaines et aisées, dans une surveillance stricte de leur corps. Et s'y ajoute une pression collective via les politiques de santé publique à "faire attention" et donc avoir peur du "trop".

3. La peur de l'empoisonnement : cette peur autrefois liée à l'individu, au vrai poison est devenue collective et spécifique à chaque société qui définit son "répertoire du comestible". avec certains aliments qu'on redoute mais dont certains fascinent et attirent aussi (le poisson japonais fugu par exemple). Et aujourd'hui, ce n'est plus l'individu mais les consommateurs, qui peuvent avoir peur, de façon plus ou moins rationnelle, de tel ou tel aliment ou groupe d'aliments.

4. La peur des sensations : par exemple de l'amer, du sucré, du pimenté ... Certaines sont redoutées comme désagréables mais font partie de rituels imposés, comme le "binge drinking" où une pression des pairs s'exerce sur l'individu.

5. La peur du regard de l'autre : autour de ce qui se passe dans l'acte alimentaire, on peut avoir peur de ne pas avoir les bonnes manières, de ne pas maîtriser les codes d'un groupe, de perdre le contrôle et se lâcher trop, de se sentir coupable de manger alors qu'on est gros, ... toutes émotions qui peuvent dégrader l'estime de soi.

Il a ensuite conclu sur l'incertitude du mangeur contemporain, qui ne sait plus à qui se fier, qui écouter, dans la cacophonie alimentaire et nutritionnelle. Du coup, aujourd'hui cohabitent selon lui :

- une dramatisation par les médias qui présentent des visions du monde "catastrophéthiques"  (néologisme !) où on veut nous convaincre des terribles dangers alimentaires qui nous entourent ;

- des tenants d'une "pensée magique" qui veut se soustraire et s'opposer à la puissance de la science et des experts qui seraient suspects ;

- le développement de fonctionnements en réseau dans des logiques quasi-sectaires, cela créant de nouvelles sociabilités pour manger "entre soi".

Et il s'est dit finalement optimiste, observant des changements positifs dans les projets dans lesquels il est impliqué, autour du goût, de l'éducation alimentaire, ...

Et vous, vous avez des peurs alimentaires ? Influencent-elles votre comportement, votre façon de manger ?

A venir : d'autres billets sur le congrès du GROS

03/10/2013

Comment arrivent mes patients ?

Récemment, je vous racontais comment je suis devenue diététicienne. Souvent aussi, des proches, des collègues, des relations qui s'intéressent à mon activité ou mon parcours, des personnes qui se lancent en libéral me demandent comment les patients arrivent jusqu'à moi. Eh bien, il y a diverses voies, certaines très banales et d'autres plus originales, j'en ai eu quelques exemples récents.

La principale source, cela étonne souvent, c'est internet (comment faisait-on avant ?!).

Dès le début de mon activité, début 2008, j'ai créé ce blog, pour faire connaître mes idées et me donner un peu de visibilité. Plus j'ai écrit, plus son lectorat s'est élargi. Puis j'ai créé un site plus statique qui présente mon approche, mes activités, le déroulement des consultations www.arianegrumbach.com. Ce deux présences sur internet sont je crois la principale source de clientèle. Des personnes qui lisent mon blog depuis longtemps ou le découvrent par hasard, d'autres qui "googlisent" plusieurs diététiciennes, comparent leurs sites et me choisissent, d'autres encore qui cherchent clairement une approche sans régime après en avoir fait beaucoup. Celles-ci arrivent aussi parfois via l'annuaire du GROS, association dont je fais partie. Internet, c'est aussi parfois twitter ou des interviews, des liens (comme sur le blog très lu de Caroline)... Avec un impact difficile à quantifier mais réel.

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Il n'y a pas que la communication électronique. De temps en temps, il peut y avoir des conférences, des ateliers, des rencontres, diverses interventions qui me font connaitre dans la "vie réelle".

Ensuite, il y a la proximité géographique : c'est bien pratique de prendre rendez-vous près de son travail ou de son domicile. Etre dans le centre de Paris, près de St Lazare et des grands magasins, dans un quartier de bureaux et d'habitations, cela aide. Mais en fait je constate qu'il est de plus en plus rare que ce soit le seul critère. Et beaucoup de personnes, cela m'impressionne, viennent d'assez loin, voire me consultent à distance (après un premier rendez-vous en face à face).

Puis il y a le bouche à oreille. Une patiente, contente du travail fait ensemble ou très vite séduite par l'approche, en parle autour d'elle, à des collègues, des ami(e)s. Ou elle répond aux questions, à l'étonnement : "Ah, tu vois une diététicienne et tu manges des gâteaux ?", "Quoi ?! Tu as perdu 10 kilos sans faire de régime ?". Ce n'est pas aussi fréquent que dans d'autres activités, me semble-t-il : beaucoup de personnes, notamment quand elles ont déjà fait beaucoup de démarches de perte de poids qui ont fini par fatiguer/amuser leur entourage, restent extrêmement discrètes sur le travail engagé. Ou certain(e)s ne veulent pas reconnaître s'être fait accompagner dans leur perte de poids.

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Parfois, on réfléchit très longtemps avant de me contacter

Le bouche à oreille prend parfois des tournures amusantes. Récemment, une patiente me disait avoir eu mon adresse via la femme du responsable d'une boutique où elle était entrée par hasard pour remplacer la pile de sa balance... Un autre est arrivé via une jolie rencontre : de retour de Gordes, je sympathise avec une jeune femme à l'arrêt de bus, on passe un moment ensemble à papoter, assises dans l'herbe à la gare d'Avignon en attendant nos trains, elle découvre que je suis diététicienne, apprécie mon approche non restrictive, me parle d'un de ses amis, prend ma carte... Et quelques semaines plus tard arrive une prise de rendez-vous par le monsieur...

Et bien sûr, il y a les prescripteurs, ceux qui peuvent parler de moi à leurs patients. Lors de mon installation, j'avais rencontré beaucoup de médecins généralistes, cardiologues, gynécologues... de mon quartier. Je n'ai malheureusement plus trop le temps de le faire mais certains gardent mon contact, m'envoient des personnes quand ils ont eu des bons retours : normal ! D'autres le trouvent par proximité et ce peut aussi être des rhumatologues, pédiatres, psychologues... : l'alimentation est au coeur de multiples problématiques. Là encore, il m'est arrivé une drôle d'aventure : un jour, je reçois un appel d'une médecin nutritionniste de Neuilly. Elle a eu mon contact par une patiente de retour d'une cure à Brides les Bains où la diététicienne a parlé de moi (merci !). Cette médecin part à la retraite, a cherché en vain un collègue à qui "léguer" sa clientèle, ne trouve pas, a pensé à moi. Je la rencontre, on a un bon contact et du coup, elle donne mes coordonnées à son secrétariat pour la remplacer. Les personnes venues par ce biais sont encore rares mais je trouve la démarche vraiment sympathique.

Bref, le développement d'une clientèle se fait par des voies multiples, certaines qu'on maîtrise et d'autres un peu moins. Je dois dire que cela ne me demande pas véritablement d'effort car j'aime écrire, parler de mon travail, rencontrer, échanger... Mais je crois que c'est le bouche à oreille qui reste le plus gratifiant car il valide la satisfaction de la clientèle.

Et vous, avez-vous déjà consulté un(e) diététicien(ne) ou un(e) nutritionniste ? Comment l'aviez-vous choisi(e) ? En parlez-vous autour de vous ?

Dessin © kyoko - Fotolia.com

07/05/2013

Journée sans Régime : arrêtons tous les régimes, vive la gourmandise !

Dimanche, je lançais deux idées un peu à l'improviste pour animer la "Journée sans régime" de lundi 6 mai,  avec la contribution de Florence :

- "Postez une image de votre gourmandise sur pinterest". C'est ici si vous connaissez ce réseau.

- "Décrivez en mots votre gourmandise ou votre horreur des régimes sur twitter". Alors, voilà quelques contributions, merci à toutes !

Côté gourmandise

« Si j'en ai vraiment envie, c'est que c'est bon » - @Domydom

« un peu de chocolat au quotidien garde la dépression bien loin » @Sophiaprincesse

"La privation entraîne la frustration. Mange de tout avec plaisir mais avec modération" @meringuetoquee

Côté horreur des régimes (le mot n'est pas trop fort !)

« culpabilité, mise en échec, danger, yoyo, frustration, éphémère, pensée magique » - @AurensanC_Diet

« Quelqu'un dans ma famille a même pris des hormones de chevaux #regimepourri »@mthldv

« moi qui ai une mère passée de "rondouillette" à "médicalement obèse" à force de régimes et de yoyo » @unfilencuisine

« 1982 : 58kg,  2012 : 98 kg, entre les deux 30 ans de régimes Qu'on ne m'en parle plus (2013 : 60kg,mais un estomac en moins) "  @moune78

« le panier de la nana qui s'est fait dukaniser le cerveau : petits corayas, blancs de poulets OGM, fromage blanc 0% » @themarioncousin

 " Raidissante Experience Gaguesque Incapacitant Moultes Energies" @ExclusiveMotion

"régime = frustration + tristesse. Coach minceur = arnaque. Mieux vaut se faire plaisir, tout est dans la modération" @cecilegolfier

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Alors, pas seulement pour un jour, mais définitivement, je vous conseille d'abandonner les régimes, ce qui ne signifie pas abandonner l'idée de mincir (si vous avez des kilos à perdre). D'accord ?

29/04/2013

Le 6 mai, Journée Internationale Sans Régime : vous avez la parole !

Chaque année, le 6 mai, c'est la Journée Internationale Sans Régime. Une initiative relayée dans de nombreux pays pour dénoncer les méfaits des régimes et mettre en garde contre eux, notamment les adolescentes, facilement tentées. Alors que ce serait tellement mieux si les femmes acceptaient leur juste poids, arrêtaient de se torturer mentalement avec des calculs de calories et des "il faut/il faut pas", savouraient tous les aliments sans culpabilité...

J'en ai déjà parlé ici. L'année dernière, le 6 mai tombait un dimanche et, en France, c'était le 2eme tour de l'élection présidentielle. Autant dire que l'attention était retenue ailleurs...

Cette année, j'ai envie de vous donner la parole. Alors, d'ici à la fin de cette semaine, si vous le voulez bien, envoyez-moi vos anecdotes de régime, drôles ou tristes, vos histoires, votre expérience, vos enseignements, vos conseils, les déclics que vous avez eus, pourquoi vous avez fini par abandonner cette éphémère façon de perdre du poids, ...

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Vous avez déjà songé à cadenasser votre frigo ou vos placards pendant un régime ?


Envoyez-moi tout cela à l'adresse JourneeSansRegime@gmail.com et j'en ferai un large florilège que je publierai lundi 6 mai et relaierai le plus largement possible.

Merci à vous de m'aider à dire NON AUX REGIMES !

30/03/2013

Bientôt, des ateliers pour être en paix avec la nourriture et avec son corps !

Il y a quelques semaines, je vous annonçais les nouveaux parcours "Pairs et Expert" qui se dérouleront à partir d'avril. Il y a maintenant un nombre suffisant de personnes inscrites, donc les ateliers se tiendront comme prévu. Il reste encore quelques places (pas sûr sur le parcours 1, quelques-unes sur le parcours 2). Si vous êtes intéressée, il est encore temps !

Rappel

J'ai imaginé deux parcours en trois étapes car la durée me paraît importante pour initier de vrais changements durables dans ses habitudes alimentaires.

Parcours 1 : "Ras le bol des régimes, une autre voie pour ma ligne"

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Quand on interroge les femmes, rares sont celles qui n'ont jamais fait de régime. Et plus on les a expérimentés, plus on a déréglé sa relation à la nourriture. Un parcours pour retrouver une tranquillité alimentaire, manger sans frustration, être bien dans sa tête et dans son corps en allant vers son juste poids, le tout avec des expériences concrètes, des réponses à ses interrogations et des échanges enrichissants.

Dates : les mardis 16 avril, 14 mai et 11 juin, de 19h00 à 21h00.

 

Parcours 2 : "Côté repas, plus de stress, moi, j'assure !"

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Qui n'a jamais ressenti un moment de lassitude à l'idée de préparer le dîner, qui n'a jamais soupiré en se demandant "qu'est-ce qu'on va manger ce soir ?" Pour sortir de ce stress et avoir une alimentation savoureuse, un parcours vers des repas en toute tranquillité, avec des échanges, des conseils et idées concrètes, des outils ludiques et la découverte de ses propres ressources, le tout adapté à son tempérament et son mode de vie.

Dates : les samedis 13 avril, 25 mai et 15 juin, de 14h00 à 16h00.

L'inscription se fait pour l'ensemble d'un parcours (3 séances de 2 heures) et le montant est de 100 euros.

Envoyez-moi un mail (ariane.grumbach@bbox.fr) si vous êtes intéressé(e) par l'un ou l'autre des parcours et parlez-en autour de vous si vous pensez à des personnes que cela pourrait attirer.

Visuels © ysk_hrsw_i - Fotolia.com ; © paki18 - Fotolia.com

26/02/2013

Mais non, la convivialité ne fait pas forcément grossir !

Le hasard, et un peu plus de disponibilité que d'habitude, ont fait que j'ai eu il y a quelques jours une semaine très conviviale. Souvent ce sont ces occasions qui font peur à mes patientes et à des personnes qui sont vraiment dans une relation perturbée à l'alimentation. Car elles craignent de craquer en excès devant les tentations, de manger beaucoup plus que les autres jours, de prendre du poids, ... Et certaines en viennent même à refuser des sorties amicales par peur de grossir. Ou d'autres me racontent avec découragement les kilos pris chaque week-end à l'occasion de sorties.

Comme cela m'arrive souvent, j'ai voulu faire une expérience (garantie sans trucage !). Voilà comment s'est déroulée ma semaine côté convivialité.

Samedi
On dîne chez des amis italiens avant un concert : ils ont prévu un délicieux repas  : quelques morceaux de parmesan à l'apéritif ; plusieurs entrées : délicieux jambon de Parme, mozzarella di bufala et artichauts à l'huile ; gnocchi di patate avec une sauce "ragu" maison, des fruits et des macarons.

Dimanche
Je suis invitée à prendre le café chez un ami, je m'attends à peut-être quelques biscuits et il y a en fait une copieuse "Forêt Noire" et du champagne.

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Mardi
Je prends le thé avec une amie chez Colorova, joli salon de thé-pâtisserie, je prends un petit moelleux au chocolat pour accompagner mon thé (les autres gâteaux sont un peu trop sophistiqués à mon goût).

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Le soir, j'assiste à une conférence professionnelle et il y a un buffet de choses à grignoter qui fait office de dîner : cake salé, tomates cerise, tarte aux pommes, chouquettes, mini-éclairs, ... : je mange salé et sucré selon mon envie.

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Mercredi
Je prends un thé avec la très passionnée Camille à L'Essence de Thé-Cannon et la discussion est très nourrissante, je ne mange rien !

Jeudi
Je revois avec plaisir la coach Sylvaine Pascual et nous prenons longuement un café à un horaire hors repas.

Vendredi
Je déjeune indien au Saravana Bhavan avec la très gourmande Claire et je prends un (copieux) plateau assorti du Nord de l'Inde.

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On a invité un ami à dîner : mini-toasts gorgonzola ou pâte de cèpes, succulent "tataki" de St Jacques au yuzu et à la trévise, onctueux risotto aux gambas-fenouil-safran (Monsieur en cuisine), panettone, vin blanc.

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Le reste du temps, circonstances normales, j'ai mangé des pâtes, une tarte salée, un déjeuner japonais, un bento, un curry de légumes, un sandwich, etc.

Bilan de la semaine : combien de kilos pris ?!

Rien !!! Enfin, 100-200 grammes qui vont et viennent.

Pourquoi ?

- parce qu'on peut avoir des occasions conviviales sans forcément manger, le plus important, c'est la rencontre.

- parce que je sais écouter ma faim et m'arrêter,

- parce que si j'ai trop mangé, j'atttends d'avoir à nouveau faim,

- parce qu'aller au restaurant ne signifie pas forcément trop manger,

- parce que je sais dire non poliment si on me propose de me resservir ou de prendr du fromage. alors que je n'ai plus faim.

Donc cela n'a été que du plaisir !

Et vous, vous savez faire rimer convivialité et sérénité alimentaire ?

18/02/2013

La Minute Gourmande du 18 février : Manger sain = sans, ça suffit !

Vous êtes-vous rendus compte qu'on parle de plus en plus d'aliments ou de plats "sans..." ?

 

Une Minute d'humeur pour vous annoncer que toute la semaine, je vais vous parler gluten et sans gluten. On en parle beaucoup beaucoup ces derniers temps et je vais ajouter mon grain de sel !